La vie des blogs
Je savais qu'il y en aurait au moins une qui ne serait pas contente et je la comprends, quoique chez elle ce n'est pas non plus la surproduction, mais elle a une excuse imparable autant que respectable compte tenu des fluctuations saisonnières de sa profession.
En fait, à la lumière de mes derniers avatars, j'aurais dû fermer ma boutique jusqu'au 25 et ainsi ne pas décevoir mes groupies (hier encore, 16 pages vues pour 4 visiteurs !) ; un blog, c'est comme un fil à la patte, un fil dis-je mais presque une chaîne tant me semble lourde la responsabilité de satisfaire des curiosités légitimes qui m'honorent certes, mais de constater que le temps et les évènements avec leurs impondérables m'empêchent d'être ponctuel à nos rendez-vous.
Et puis, je dois avouer que l'été 2012 qui agonise en apothéose avec une canicule inhabituelle, aura été pour mon compte celui des vaches maigres : récolte d'images miséreuse qui n'a rien à voir avec la sècheresse, mais plutôt une certaine démotivation que les Rencontres d'Arles et le Off du festival d'Avignon n'ont pas suffi à regénérer, faute d'acolyte peut-être ou d'inspiration.
La vie d'un blog, cela s'entretient comme un jardin et partir en vacances, ne serait-ce qu'une semaine c'est prendre le risque d'assêcher les visites comme le furent, sans arrosage, nos plantes d'agrément quasi défuntes à notre retour ...
Aujourd'hui, il n'y aura que le poids des mots ... le choc des photos sera pour plus tard !