Un jour, une photo 25
Ce ne sont pas des bouteilles en plastique, des emballages ou du verre que je recycle le plus en ce moment, mais des clichés restés aux oubliettes à qui j'aimerais redonner une existence, faute d'en disposer de plus frais avec une explication de texte pour les féru(e)s ...
Avignon 2012, le Off, les occasions ne manquent pas de clichtonner en essayant d'être original ce qui est loin d'être évident devant la profusion d'images possibles
Mes comédiens en promo sont, là, indemnes de toute retouche ou recadrage, mais l'envie d'en faire autre chose me démangeait d'autant que, le nez dans des Photoschool prêtés par mon ami Jo, j'explore les arborescences du logiciel et l'infini des possibilités de transformations offertes.
Rien de renversant ici, le format carré de mes 6x6 d'antan m'a tenté, ne serait-ce que pour éviter l'espace à gauche avec un poteau de signalisation, la plaie pour les photos de rue et un immeuble banal ; par contre à droite, la photo ne "respire" plus et la touriste à lunettes noires n'est pas foncièrement inesthétique ; éclaircir les noirs et les visages s'imposait pour finir, sans réel enthousiasme pour le résultat.
Fiat lux ! Arrière plan urbain aux orties, ou plutôt discrètement flouté et transformé en quasi nuit américaine et un coup de flash soft sur les visages enfarinés, sans cramer ; merci au module "filtre d'éclairage" qui m'a agréablement surpris et m'a fait découvrir l'immensité de mes méconnaissances ...
Un petit tour par un passge au noir et blanc tout en cochant "coloris" et ça nous fait presque un authentique vintage.
Que les commentateur(e)s ne se gènent pas !